Bérénice Bejo : « J’ai les mêmes valeurs qu’à 20 ans »

Entre deux prises d’un long-métrage italien à Rome, l’actrice évoque avec nous son nouveau film, « l’Homme de la cave ». Une pause entre sérieux et légèreté.

Comment s’est passée votre rencontre avec Philippe Le Guay ?

Bérénice Bejo - Elle remonte à quelques années, lorsqu’il m’avait proposé un autre film que je n’ai pas tourné. Je me souviens avoir tout de suite aimé ce monsieur : Philippe est une sorte d’aristocrate qui use d’un langage soutenu et se démarque par un phrasé très particulier. C’est, en outre, un homme extrêmement gentil, respectueux, qui a conservé des valeurs devenues rares.

Cette fois, qu’est-ce qui vous a convaincue de le suivre ?

Bérénice Bejo - Je trouvais que cette histoire de conflit entre un propriétaire juif [Jérémie Renier] et l’acquéreur de sa cave, un homme aux idées négationnistes [François Cluzet], permettait d’aborder un sujet tristement d’actualité. Et si cela ne semblait pas très moderne dans la dramaturgie ou même dans l’image, je me disais que cette forme, rappelant les vieux thrillers français qu’incarnaient Jean Gabin ou Lino Ventura, pourrait apporter une force au film. Mais, à la lecture, mon personnage ne me semblait pas très présent et mon souhait, comme la plupart des actrices, était de ne pas être seulement le faire-valoir du héros. Pour y remédier, j’ai donc beaucoup œuvré afin que la femme de ce propriétaire puisse exister vraiment et monter en puissance.

Quels partenaires sont Jérémie Renier et François Cluzet ?

Bérénice Bejo - François et moi avions depuis longtemps envie de nous retrouver sur...

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