« Bébé secoué » : le gouvernement lance une campagne de sensibilisation

Plusieurs centaines d'enfants en sont victimes chaque année, avec un pic d'incidence entre deux et quatre mois.

« J'en peux plus de toi ! » : secouer un bébé pour le faire taire lorsqu'il pleure est une « maltraitance qui peut être mortelle », alerte le gouvernement dans une campagne de sensibilisation lancée lundi.

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Ce geste violent entraîne des lésions cérébrales graves qui conduisent au décès dans un cas sur dix et les trois-quarts des petits survivants en garderont de lourdes séquelles – comme des déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, ainsi que des troubles du comportement, de la parole ou de l'attention.

Pour « alerter sur la réalité de cette maltraitance et ses conséquences » et « présenter des solutions préventives », la campagne est centrée sur un spot vidéo glaçant qui ne montre rien mais laisse entendre, à travers un « babyphone », la voix d'un père excédé. « J'en ai marre, tu me pourris la vie, tout ce que tu sais faire c'est chialer ! », hurle le père, avant que les pleurs du bébé ne cessent brusquement.

Les bébés secoués l'ont été en moyenne à dix reprises

Plusieurs centaines d'enfants sont victimes chaque année de ce syndrome, avec un pic d'incidence entre deux et quatre mois. L'adulte maltraitant ne l'est rarement qu'une fois : les bébés secoués l'ont été en moyenne à dix reprises, selon des données publiées en 2017 par la Haute autorité de santé (HAS).

« Les secousses sont des gestes d'une extrême violence qui n'ont rien à voir avec un geste maladroit...

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