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Bérénice Bejo : « Je préfère être jugée sur ce que je suis »

Avec « le Bonheur des uns… », elle fait le nôtre en jouant une jeune écrivaine dont le succès modifie l'attitude de ses amis. L'occasion d'évoquer avec cette femme spontanée réussite, échecs, notoriété et vie privée.

Qu'est-ce qui vous a attirée dans ce film ?
Bérénice Bejo - La thématique qu'aborde la comédie de Daniel Cohen me paraissait intéressante, puisqu'elle montre que l'on peut s'épanouir dans un succès tout en restant la même personne. Ce sont bien souvent les autres qui changent. Or cela donnait lieu à un scénario bien écrit et finement dialogué.

Comment avez-vous appréhendé votre personnage ?
Bérénice Bejo - Etant de nature rentre-dedans, il m'a fallu composer pour incarner cette femme docile. Il n'empêche, je refusais de faire d'elle une sainte ou une gentille idiote ; il fallait que sa bonté et sa patience servent à la placer au-dessus des petites remarques perfides que lui lancent ses amis. Je voulais que l'on comprenne qu'elle aime ses amis sans être dupe de leur jalousie. Mais il m'a fallu batailler auprès du réalisateur pour imposer mon idée et travailler pour la rendre attachante. Chacune de mes répliques, chacun de mes regards étaient étudiés en ce sens. Par ailleurs, je devais me nourrir au maximum de ce que proposaient mes partenaires.

Comment cela s'est-il passé avec les autres acteurs ?
Bérénice Bejo - J'ai beaucoup aimé travailler avec Florence Foresti. C'est une grande bosseuse, très humble, qui n'hésite pas à demander des conseils. Nous avons échangé sur nos personnages et la complicité qui les unit. Elle trouvait que la « meilleure amie très critique » qu'elle incarnait était souvent odieuse et l'on...

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