Baisse d’impôt confirmée pour les classes moyennes : à qui va-t-elle profiter ?

Antoine Gyori - Corbis / Contributeur

En visite cet été à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Emmanuel Macron a confirmé qu’il entendait bien tenir sa promesse de baisse d’impôt pour les classes moyennes d’ici la fin de son quinquennat. Une annonce que le président de la République avait formulée à l’origine en mai dernier, lors d’une interview télévisée. Absorbé depuis la rentrée par la préparation du budget 2024, un exercice très difficile à boucler, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire vient de préciser au Figaro que l’engagement présidentiel interviendra “au plus vite, si possible dès le budget 2025”. La mesure ne figurera donc pas au projet de loi de finances (PLF) pour 2024. En revanche, Bercy a confirmé à Capital qu’elle sera bien inscrite dans la loi de programmation des finances publiques (LPFP) qui doit être débattue à l’Assemblée nationale en septembre.

Jusqu’à présent, on sait que cet allègement fiscal devrait représenter un coût de deux milliards d’euros pour l’État. Et qu’il est ciblé sur les classes moyennes. “On souhaite soutenir le pouvoir d’achat des classes moyennes”, a rappelé, samedi 2 septembre sur France Inter, le nouveau ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave. Interrogé il y a quelques mois sur ce qu’il entendait par “classes moyennes”, Emmanuel Macron avait pris comme fourchette les personnes qui gagnent entre 1.500 et 2.500 euros par mois. À nouveau questionné par Capital ce mercredi 6 septembre, Bercy botte en touche. Un autre élément doit aussi être éclairci : quelles modalités techniques (...)

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