“Les banques françaises sont injustement critiquées”

La notion d’aléa moral, couramment enseignée en économie, exprime la déresponsabilisation de ceux qui prennent des risques exagérés parce qu’ils savent qu’ils n’en subiront pas les conséquences. L’exemple le plus courant est celui de l’assurance, dans la mesure où tout assuré peut être tenté de relâcher sa vigilance dans les domaines explicitement couverts par son contrat.

Appliqué aux banques, ce théorème postule l’attrait de ces dernières pour les investissements les plus risqués et donc les plus rémunérateurs, car elles savent qu’elles seront secourues en cas de problèmes. Il serait par conséquent nécessaire de renforcer leur contrôle et notamment celui de leur taille, afin de limiter les situations où leur sauvetage devient un impératif d’ordre public, ce que traduit la formule du too big to fail.

La preuve de la validité du théorème aurait été donnée par le sauvetage des banques françaises en 2008, renflouées à coups de milliards d’euros d’argent public. Cette interprétation repose en fait sur un défaut d’analyse de la situation réelle des banques concernées. L’argent versé ne leur a pas été donné mais prêté, ce qui est différent et il a été surtout remboursé en temps et en heure, intérêts compris.

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