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Les banques poursuivent leur avancée au sujet de la tokénisation d’actifs financiers

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En Europe, deux phénomènes majeurs sont actuellement à l’œuvre en matière d’adoption des actifs numériques : d’une part, la structuration d’un cadre réglementaire adapté ; de l’autre, les initiatives des institutions financières autour de la représentation d'actifs financiers sur blockchain. A ce propos, les annonces récentes de UBS et Deutsche Bank sont d’envergure : elles s'inscrivent dans une tendance plus large et mettent en lumière les stratégies adoptées par les banques au sujet de la « tokénisation » de titres financiers.

« Tokeniser » consiste à représenter un actif (financier ou non) sur une infrastructure blockchain. Par la suite, l'actif, tel qu’un titre de dette par exemple, peut être transféré, réglé et mis en sécurité sur cette même infrastructure. Le titre « tokenisé » adopte alors des caractéristiques propres aux actifs numériques : son règlement est presque instantané et à faible coût opérationnel du fait d’une disponibilité ininterrompue de l’infrastructure ; il peut être détenu n'importe où dans le monde (hors contraintes règlementaires) ; sa gestion peut être assurée via du code informatique (on parle alors de smart contracts), avec des fonctions automatisées. Ces propriétés constituent des avantages importants au sein du marché global de capitaux, où les produits se complexifient et où les échanges et la demande s'accélèrent. Surtout si les actifs en question souffrent d’un manque de liquidité ou sont associés à des processus complexes, voire encore largement (...)

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