Publicité

Barbara Pravi, victime de violences gynécologiques : « Moi, je n'avorte pas les petites p*tes comme vous »

La chanteuse Barbara Pravi a révélé dans l’émission « Rewind », jeudi 25 mai, les souvenirs traumatisants des avortements qu’elle a subis dans sa jeunesse. Bien qu’elle ait été diagnostiquée « trop fertile », des médecins se sont montrés particulièrement violents à l’égard de la jeune fille qu’elle était à l’époque.

Un témoignage poignant. Comme de nombreuses femmes, la chanteuse Barbara Pravi a subi plusieurs avortements pendant sa jeunesse et connaît le traumatisme des violences gynécologiques verbales que le corps médical impose parfois aux femmes. Un épisode douloureux de son existence qu’elle avait déjà évoqué dans sa discographie avec la chanson « Chair ». Sur le plateau de « Rewind », un format vidéo à voir sur la chaîne YouTube de FranceTV Slash, elle est revenue, jeudi 25 mai, sur les propos insultants d’un médecin.

Faire face à la violence des médecins

La jeune Barbara Pravi utilise des moyens de contraception classiques pour se protéger, mais elle tombe enceinte malgré sa vigilance. Elle explique : « Je suis tombée enceinte alors que je prenais la pilule. J’ai avorté plusieurs fois. J’ai été diagnostiquée trop fertile, sauf que je ne le savais pas. » Puis, elle ajoute : « Ce qui a été très dur, c’est que c’est arrivé plusieurs fois et que c’était incompréhensible. »

>> Lire aussi : « Violences obstétricales : vos témoignages »

Encore aujourd’hui, l’avortement reste un sujet tabou dans l’esprit de certains médecins dont une partie continue de refuser de pratiquer l’IVG en opposant une clause de conscience. Lors de son deuxième avortement, alors qu’elle est âgée de 17 ans, elle fait face à l’attitude toxique d’un professionnel de santé. « Moi, je n’avorte pas les petites p*tes comme vous », lui a-t-il...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr