Bataillon Azov : une « organisation terroriste », pour la justice russe
La Cour suprême russe a classé mardi 2 août le régiment ukrainien Azov, célèbre pour avoir défendu Marioupol en Ukraine, comme « organisation terroriste », ce qui pourrait valoir de très lourdes poursuites à ses combattants faits prisonniers par la Russie.
Citée par l'agence publique TASS, une juge de la Cour suprême a indiqué « satisfaire la demande administrative du Parquet général, reconnaître l'unité paramilitaire ukrainienne Azov comme organisation terroriste et interdire ses activités dans la Fédération de Russie ». Elle a précisé que cette décision entrait en vigueur immédiatement.
L'essentiel du procès s'est déroulé à huis clos. Selon TASS, des témoins avaient été appelés à la barre et ont évoqué de supposés crimes commis par le régiment Azov en Ukraine. D'après la loi russe, les dirigeants d'une organisation terroriste risquent de quinze à vingt ans de prison, les simples membres entre cinq et dix ans.
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