« Mes besoins passent après » : quels risques pour ces femmes dévouées à leur famille ?

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Dans une émission des Maternelles, la sage-femme Anna Roy répondait à une question d’une spectatrice qui racontait avoir des problèmes de constipation depuis la naissance de son enfant. La spécialiste lui répondait qu’elle devait aller à la selle dès qu’elle en ressentait le besoin, car d’après elle les femmes s’occupent de la maison, des enfants ou de leur époux avant de répondre à leurs besoins les plus élémentaires. Elle ajoutait que les hommes, eux, n’avaient pas de problème de constipation, car ils arrêtaient toutes leurs activités pour aller aux toilettes quand c’était nécessaire. Cette histoire, un peu triviale résume très bien comment certaines femmes se sacrifient pour leur famille à leur propre détriment. Dans la chambre à coucher aussi, les femmes ont appris à faire passer leur désir au second plan, car longtemps ce sujet n’était pas au programme. Ce n’est que depuis 2017 que certains manuels de SVT présentent le clitoris, ce petit organe entièrement dédié au plaisir féminin. « Dans ma vie, mes besoins passent après. Je ne peux pas être bien si mes enfants et mon époux ne le sont pas » raconte Sylvia 38 ans. Et si certaines femmes y trouvaient un vrai épanouissement ? « Il peut y avoir quelque chose de gratifiant dans cette attitude. C’est grâce à nous si tout le monde se sent bien. Quand on n’a pas de pouvoir dans le domaine professionnel, on a besoin d’une reconnaissance dans un autre secteur. Alors pourquoi pas dans le foyer ? » traduit Aurélia Blanc, (...)

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