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Beyoncé défendue par son père après son concert à Dubaï

Le père de Beyoncé, également son ancien manager, a pris la parole alors que la gronde monte contre sa fille de la part de la communauté LGBTQ+ suite à son concert à Dubaï.

Il faut dire que les lois de l'Emirat, qui condamne notamment l'homosexualité (passible de la peine de mort), est à l'opposé du discours officiel de la chanteuse, tout comme les droits des femmes. Cela n'a cependant pas empêché l'interprète de Who Run the World (Girls) de célébrer l'ouverture d'un resort de luxe à Dubaï.

Il s'agissait de son premier show depuis 2018, et passé l'excitation sur les réseaux sociaux grâce aux (nombreux) influenceurs invités, le backlash est tout aussi intense. Du coup, Mathew Knowles a pris la défense de sa fille pour tenter d'expliquer la raison pour laquelle elle a accepté. Et force est de constater que les propos du père de Beyoncé auprès de TMZ ne risquent pas d'arranger les choses.

L'homme d'affaires a en effet déclaré que, grâce à ce spectacle, sa fille avait « uni une foule diversifiée avec son incroyable prestation, et rapproché les gens comme elle sait si bien le faire ». Parmi les invités qui se sont donc « rapprochés », on retrouvait essentiellement des influenceurs et des stars, comme Nabilla, Kendall Jenner, Ellen Pompeo ou encore Rebel Wilson, qui n'ont pas hésité à vanter non seulement le show, mais surtout l'accueil que leur a réservé le palace à coup de posts ciblés (et tagués comme il faut) sur leurs réseaux sociaux respectifs.

Pour Mathew Knowles, cependant, il fallait y être pour comprendre à quel point ce concert était magique. Quant aux critiques, pour lui, elles ne peuvent venir que de personnes « à l'esprit étriqué ».

Seul point sur lequel on pourra éventuellement lui donner raison, c'est lorsqu'il se félicite auprès de TMZ que sa fille a « respecté » le pays qui l'accueillait, un pays qui lui a « envoyé du respect en retour ». Dans sa setlist, Beyoncé a en effet interprété uniquement des titres de son répertoire qui ne risquaient pas de froisser les législateurs de Dubaï (pas d'hymne féministe dont elle a le secret, donc), elle n'a fait aucune chorégraphie (elle se serait récemment cassé le pied selon certains), et elle n'a interprété aucun titre de son dernier album, Renaissance, très inspiré par la communauté LGBTQ+. Un concert pour lequel l'interprète de Drunk in Love aurait touché 24 millions de dollars.