Bientôt un seul pilote dans les avions ? Les syndicats inquiets des projets d'Airbus
“On n’arrête pas le progrès”, dit l’adage, mais qu’en est-il du progrès lorsque la sécurité directe d’êtres humains est en jeu ? C’est la question que se posent les principales organisations de pilotes en Europe et aux États-Unis, alors que certains avionneurs envisagent de ne garder qu’un seul pilote dans le cockpit. Pour l'association internationale des pilotes de ligne IFALPA, qui en compte 150.000 à travers le monde, l’idée est une pure hérésie, rapportent Les Echos. Idem du côté du principal syndicat de pilotes américains, l'ALPA, ou en France, avec le SNPL. Et c’est pourtant bien un avionneur français qui fait figure de tête de file dans le développement de l’automatisation.
“Nous n'avons aucun objectif de réduction du nombre de pilotes”, rétorque Airbus. “Notre seul objectif reste l'amélioration de la sécurité grâce au progrès technologique, qui a permis de diviser par trente le nombre d'accidents au cours des trois dernières décennies.” Un argument qui peine à convaincre, alors que la règle numéro un des pilotes est de ne jamais rester seul. Question de sécurité.
Dans le cockpit, deux pilotes doivent en effet constamment être présents, au cas où l’un des deux ne puisse plus assurer le vol. “Réduire les équipages, c'est réduire la sécurité”, confirme un pilote du SNPL auprès de nos confrères. “Les progrès de l'automatisation sont là pour aider les pilotes dans leurs tâches et non pas pour les remplacer. Seul un équipage humain est en mesure de faire face à des situations (...)
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