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Bientôt un vaccin pour protéger contre l'asthme allergique ?

L’asthme allergique se caractérise par une inflammation des bronches et une gêne respiratoire provoquée par l’inhalation d’allergènes, le plus souvent des acariens. Cette exposition aux allergènes entraine la production d’anticorps appelés immunoglobulines E (IgE) et des cytokines de type 2 dans les voies aériennes, ce qui entraîne une cascade de réactions aboutissant à une hyperréactivité des voies respiratoires, une surproduction de mucus et un taux trop élevé de globules blancs appelés éosinophiles dans les voies aériennes.

Les corticoïdes inhalés permettent le plus souvent de contrôler l’asthme. Mais dans le cas d’asthme sévère, ce traitement ne suffit pas. Il faut alors avoir recours à des traitements par anticorps monoclonaux thérapeutiques qui contraignent les patients à effectuer des injections pendant des années, voire tout au long de leur vie. C'est pourquoi les chercheurs de l'Inserm travaillent depuis maintenant quelques années sur 'idée d'un vaccin.

Des anticorps présents encore un an après le vaccin

C'est ainsi que les chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Pasteur et l’entreprise NEOVACS ont mis au point un vaccin conjugué. Les résultats précliniques (sur des souris) on démontré qu'il induit une production durable d’anticorps, présents encore 6 semaines après la première injection du vaccin conjugué chez 90 % des rongeurs. Plus d’un an après la primo-immunisation, 60 % des souris avaient encore des anticorps (...)

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