Blastocystis hominis : causes, symptômes, mode de contamination, traitement de ce parasite intestinal

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Derrière Blastocystis hominis se cache un parasite unicellulaire assez fréquemment retrouvé dans le tube digestif de l’homme comme chez de nombreux animaux. Aussi petit soit-il, ce protozoaire intestinal agite la communauté scientifique qui s’interroge et débat actuellement sur sa réelle influence sur la santé. Est-il pathogène ? S’agit-il d’un micro-organisme opportuniste ?

Décrit au début du XXe siècle par le parasitologue français Émile Brumpt, Blastocystis hominis n’a toujours pas livré tous ses secrets puisque son caractère pathogène — c’est-à-dire son impact négatif sur la santé humaine — n’a pas encore été formellement prouvé. Pourtant, de forts soupçons portent sur son rôle, notamment, dans le cadre du syndrome de l’intestin irritable. Ce parasite est également mis en cause dans le cadre d’une parasitose appelée blastocystose ou maladie de Zierdt et Garavelli. Si l’on sait encore peu de choses à son sujet, Blastocystis hominis possèderait toutefois quatre formes morphologiques distinctes : kystique, vacuolaire, granulaire et amiboïde (Edimark.fr).

La forme kystique de Blastocystis hominis constitue le stade de transmission du parasite à l’homme. À ce stade, le protozoaire est en effet capable de survivre dans l’environnement (terre, eau…) pendant près d’un mois. Le mode de transmission s’opère essentiellement par la voie oro-fécale via la consommation d’aliments contaminés ou d’eau souillée par Blastocystis hominis. Une fois introduits dans le tube digestif, les kystes (...)

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