Ce lundi 16 janvier est la journée officielle du "blue monday". Et chaque année, c’est la même rengaine. Vers le milieu du mois de janvier, l’un des lundis est censé être plus déprimant que les autres. À l’origine, cette journée a été calculée sur le fondement d’hypothèses du psychologue Cliff Arnall. Une formule plus ou moins mathématique tentait de trouver le moment de l’année le plus morose. Selon ses estimations, ce jour tombait forcément un lundi, plutôt vers la fin du mois de janvier pour s’éloigner des joies de Noël et du regain obtenu par les résolutions du Nouvel An (qui sont déjà oubliées), mais pas trop à la fin du mois pour que le salaire ne soit pas encore tombé et que les dépenses des fêtes de fin d’année plombent encore le budget. Bien sûr, ce jour devait être en janvier, en raison de la météo hivernale.

Si ce calcul paraît plutôt cohérent, le "blue monday" a surtout permis à l’agence de voyages britannique Sky Travel de motiver les gens à réserver leur prochain voyage au soleil. Une opération commerciale que le psychologue avait lui-même confirmée au Telegraph en 2010, rapporte Franceinfo. "J'ai été sollicité à l'origine pour mettre au point ce que je pensais être le meilleur jour pour réserver ses vacances d'été", avait reconnu Cliff Arnall.

Mais, si vous vous sentez déprimé·e lors des "blue mondays", d’où cela peut-il venir ?

Si le psychologue a choisi une journée en plein hiver pour fonder sa théorie, ce n’est pas pour rien. La météo peut effectivement influencer (...)

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