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Body-Posi : leurs tatouages les ont aidés à reprendre confiance en eux

À Paris, le Mondial du Tatouage a ouvert ses portes ce vendredi 9 mars, à la Grande Halle de la Villette. Pendant longtemps, cet art a eu mauvaise réputation, les tatouages étant considérés comme peu gracieux, sales, réservés à quelques marginaux. Mais les temps changent – heureusement – et aujourd’hui, ces encrages servent de bouclier contre les complexes. Plusieurs adeptes des modifications corporelles se dévoilent.

Il suffit parfois d’un petit rien pour se sentir mal dans sa peau. Les cicatrices, le regard des autres, les diktats de la société… Tous ces facteurs entraînent des complexes, qui deviennent des insécurités. Difficile de lutter, malgré le développement du mouvement body-posi, qui appelle à s’aimer comme on est. Mais contre ces complexes, certains ont trouvé la solution : le tatouage !

Cet art, longtemps critiqué, se développe de plus en plus. En 2017, un sondage Ifop révélait que la France comptait plus de sept millions de tatoués, soit plus d’un Français sur 10. Chez les jeunes, la proportion augmente, puisqu’entre 25 et 34 Ans, elle passe à une personne sur 5. Le côté artistique du tatouage séduit, bien sûr. Mais pour de plus en plus de personnes, le tattoo prend un côté psychologique.

De l’encre pour aller mieux ? Eh oui ! Les tatoués se servent des motifs sur leur peau pour dissimuler des cicatrices physiques (opérations, blessures, césarienne, scarifications…), mais aussi pour mieux accepter leur corps à cause de complexes. Ou encore, même, pour lutter contre la dépression, contre une addiction, pour marquer un deuil ou un renouveau. Pour ne pas oublier, aussi, comme après les attentats du 13 novembre 2015.

Dans notre diaporama, découvrez l’histoire de ces tatoués qui ont franchi le pas pour être mieux dans leur peau.

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