La dépression est une maladie multifactorielle. Outre les inévitables prédispositions génétiques, certains événements de la vie (un décès, une perte d’emploi, une séparation…) sont associés à un risque accru de dépression ; cette pathologie est également plus fréquente chez les personnes très sédentaires, chez les personnes qui boivent beaucoup d'alcool, chez les fumeurs, chez les personnes isolées...

Un nouveau facteur de risque vient s'ajouter à la liste : dans une nouvelle étude, des chercheurs de la Sungkyunkwan University (en Corée du Sud) affirment que les accros aux boissons sucrées et gazeuses présenteraient également un risque de dépression plus important par rapport à la moyenne.

Un seul soda par semaine suffit pour accroître le risque de dépression

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont passé au crible des données médicales concernant 87 115 adultes, des Coréens âgés de 39,5 ans en moyenne. Ils ont découvert que, même en excluant l'influence de certains facteurs environnementaux (le tabagisme, le taux d'activité physique, la pression artérielle, l'indice de masse corporelle...), les personnes qui consommaient un soda par jour (soit 20 cl) étaient plus à risque de développer des symptômes dépressifs que les autres.

Pire encore : d'après les chercheurs coréens, même un seul soda par semaine suffisait à accroître le risque de dépression... "Notre hypothèse, c'est que la consommation régulière de (...)

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