La BPCO, kesaco ?

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Une bronchite chronique

Dans le temps, on l’appelait la BPCO « bronchite chronique », c’était plus facile à retenir. Mais les médecins lui ont préféré la dénomination « bronchopneumopathie chronique obstructive » pour BPCO. Ce qui correspond mieux à la réalité et à la gravité de la maladie… mais s’avère nettement plus obscure pour le commun des mortels !

Des tuyaux qui se bouchent

De quoi s’agit-il exactement ? « Toutes nos cellules ne vivent que grâce à l’oxygène, qui leur parvient par tout un système de tuyauterie à partir des poumons, rappelle le Dr Anne Prud’homme, pneumologue. Or, dans la BPCO, ces tuyaux sont en partie obstrués, donc rétrécis. » En cause, une inflammation des voies aériennes qui provoque un épaississement de leurs parois ainsi qu’une hypersécrétion de mucus. A ce premier impact de la maladie, va s’ajouter, si rien n’est fait, la disparition progressive des cils qui tapissent les bronches. Leur muqueuse est alors directement irritée, s’enflamme et se trouve petit à petit détruite.

Une toux qui dure

Premier avertissement : une toux qui dure au moins trois mois pendant deux années consécutives, signe que l’affection est devenue chronique. Dans la BPCO, elle s’accompagne souvent d’expectoration. Autres indices : des infections respiratoires à répétition, puis un essoufflement qui s’installe, d’abord à l’effort, avant de devenir permanent.

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