Burn-out post Covid-19 : plus de la moitié des urgentistes sont concernés
Une récente étude vient d’alerter sur la situation du personnel hospitalier. Au total, 62 % des urgentistes souffriraient d’au moins un symptôme d’épuisement professionnel. Un phénomène qui toucherait davantage les femmes. Décryptage.
L’étude réalisée par la Société Européenne de médecine d’urgence a été publiée ce vendredi 28 mai dans l’« European Journal of Emergency Medicine ». Pour les recherches, 2 000 professionnels des urgences, médecins, infirmiers ou encore personnel médical ont dû répondre à un questionnaire entre janvier et février 2022. Les réponses des participants de 89 pays différents amènent à la conclusion suivante : plus de la moitié des urgentistes seraient touchés par au moins un symptôme d’épuisement professionnel.
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Les personnes moins expérimentées, les infirmiers et les femmes sont plus exposés au burn-out
La pandémie a eu un impact direct sur la santé mentale des Français. De récentes recherches menées par Santé Publique France ont indiqué que la proportion des pensées suicidaires était largement supérieure à celle observée en février 2021. Un mal-être qui se fait également ressentir dans le monde du travail notamment dans le milieu hospitalier. En effet, deux ans après la pandémie le nombre d’urgentistes en situation de burn-out reste élevé puisque plus de la moitié est concernée par un syndrome d’épuisement professionnel. Certains membres du personnel hospitalier seraient plus concernés. C’est notamment le cas des infirmiers : 73 % sont touchés contre 60 % pour les médecins. Autre profil plus impacté par ce fléau : les femmes à 64 % contre 59 %...
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