BYD Seal, la crédibilité vient en roulant
Elle est l'une des vedettes de la rentrée et du salon IAA Mobility de Munich (du 5 au 10 septembre). Une chinoise qui émane d'un constructeur aujourd'hui mature avec ses 1,857 million de voitures vendues l'an dernier soit + 212 %. Et 600 000 de plus que son exemple à suivre, Tesla. Pas mal pour un nouveau venu. Si les lignes fuselées de la carrosserie (Cx de 0,219) ont été adoubées par Wolfgang Egger, le designer allemand passé par Alfa Roméo, Seat et qui a conçu toute une génération d'Audi et de Lamborghini, elles évoquent davantage celles de l'américaine. Mais on pourrait parler également de la Hyundai Ioniq 6 qui fait partie de ses cibles favorites. Pourra-t-elle pour autant s'imposer face à ces stars électriques du marché, cela reste à démontrer, mais BYD semble s'y prendre avec méthode et stratégie en déployant notamment sa toile balbutiante de concessions sur les décombres du réseau Stellantis, qui a éliminé nombre de ses showrooms. MG est déjà passé par là et vise les 200 points de vente, avec le succès que l'on sait. Une aubaine pour les nouveaux venus chinois et une porte ouverte par Carlos Tavares assez incompréhensible. BYD arrive plutôt sous un jour favorable pour faire son marché, compte tenu de sa crédibilité industrielle.
Verdict chrono
Il faut savoir en effet que BYD fabrique pratiquement tout dans ses voitures, à l'exception des pneus, des vitrages et des essuie-glaces. Cela veut dire que l'électronique, l'informatique, les microprocesseurs [...] Lire la suite