Césarienne : convalescence, cicatrisation… à quoi faut-il s’attendre après l’accouchement ?

Istock/Tatiana Dyuvbanova

Si la césarienne reste une technique opératoire assez courante, elle n’en demeure pas moins invasive et, de fait, impactante pour la personne opérée. Néanmoins, les équipes médicales savent comment aider la maman pour qu’elle puisse nouer des liens avec son bébé, malgré des suites postopératoires souvent handicapantes.

Lorsque les équipes médicales estiment qu’un accouchement par voies naturelles mettrait en danger le bébé et/ou la maman, un accouchement par césarienne est généralement décidé. Cette opération chirurgicale consistant à extraire le bébé de l’utérus de la mère via une incision pratiquée dans la cavité abdominale peut être programmée à l’avance, ou mise en place en urgence. En France, près d’une femme sur cinq donne naissance à son enfant par césarienne — selon la Haute Autorité de santé —, et la césarienne est programmée dans moins de la moitié des cas. Généralement, l’intervention est réalisée sous anesthésie locorégionale de type péridurale ou rachianesthésie. Le fait d’anesthésier le bas du corps permet à la future maman d’être consciente de la naissance de son enfant.

S’il s’agit d’une technique opératoire fréquente et, de fait, bien maîtrisée par les obstétriciens, la césarienne n’en demeure pas moins un acte opératoire présentant des risques sur la santé qui sont accrus, comparativement à un accouchement par voie basse. Pourtant, le nombre de césariennes pratiquées a considérablement augmenté au cours des dernières décennies, comme le démontre le rapport Euro-Peristat (...)

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