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Camélia Jordana sur son engagement : « si j’en parle pas, je deviens folle »

Présente au festival d’Angoulême, Camélia Jordana s’est exprimée sur son engagement contre les violences policières et les combats qui lui tiennent à cœur.

« Mon engagement fait partie de mon quotidien, a déclaré Camélia Jordana, ce lundi au micro de "BFMTV" dans le cadre du festival du film francophone d’Angoulême où elle défend, "Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait", d’Emmanuel Mouret et "Parents d’élèves" de Noémie Saglio. C’est un peu ma manière de réagir à toutes les injustices et aux colères qui m’habitent. »

La chanteuse évoque son engagement contre les violences policières et ses combats pour lesquelles elle lutte, et notamment son soutien à Assa Traoré. Mais, cet engagement n’est pas quelque chose de nouveau pour la jeune actrice. Elle l’assure : « J’ai toujours dit les mêmes choses. Dans mon album « Lost », je parlais déjà de violences policières, du féminisme, d’écologie. » « Il y a tellement de combats à mener que je m’accroche férocement, parce que si j’en parle pas, je deviens folle je pense », ajoute-t-elle.

Descendante de résistants et d’Algériens

Cette volonté de combattre toutes formes d’injustices trouve son origine dans ses racines. Ces deux grands-pères ont été emprisonnés par les Français, après s’être battus pour la France et qu’ils ont été arrêtés en étant du FLN (Front de libération nationale), le mouvement indépendantiste algérien. « Je suis descendante de résistants et je suis descendante d’Algériens, donc de gens qui ont été colonisées par le pays dans lequel je vis, que je considère être mon...

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