Cancer du poumon : un système de prédiction du risque créé pour les femmes non-fumeuses
Si la très grande majorité des cas de cancer du poumon sont attribuables au tabac, il existe chaque année des personnes non-fumeuses qui reçoivent ce diagnostic.
Dans le monde, environ 53% des cancers du poumon chez les femmes ne seraient ainsi pas attribuables au tabac. C’est du moins le chiffre avancé par une équipe de recherche chinoise lors de la conférence annuelle de l’IASLC, association internationale d’étude du cancer du poumon.
L’équipe a présenté une innovation importante : un nouveau modèle mathématique afin d’évaluer le risque de cancer du poumon chez les femmes non-fumeuses.
Pour ce faire, les chercheurs ont examiné les données de 151 834 patients de la province du Henan, en Chine, d'octobre 2013 à octobre 2019, dans le cadre du Programme de dépistage du cancer en Chine urbaine (CanSPUC). L’âge, les antécédents de maladie respiratoire chronique, les antécédents familiaux de cancer du poumon (au 1er degré), la ménopause et les antécédents de maladies bénignes du sein ont été pris en compte comme des facteurs de risque indépendants de cancer du poumon.
À l'aide de ces cinq variables, les scientifiques ont pu établir des nomogrammes, c’est-à-dire des outils graphiques de calcul, de prédiction du risque de cancer du poumon sur un an, trois ans et cinq ans.
“Nous avons développé et validé un modèle de risque de cancer du poumon simple et non invasif chez les femmes non-fumeuses qui peut être appliqué pour identifier et trier...