Le candidat Jérôme Peyrat, condamné pour violences conjugales, finalement "débranché"

Candidat de la majorité présidentielle "Ensemble" aux élections législatives dans la quatrième circonscription de la Dordogne, Jérôme Peyrat fait l'objet d'une condamnation pour violences conjugales. Une condamnation remontant à septembre 2020 et rendue par le tribunal correctionnel d'Angoulême.

Cette condamnation reconnaît plus précisément la culpabilité de ce dernier pour des faits de "violences volontaires" sur son ex-compagne. Les faits reprochés à Jérôme Peyrat remonteraient au 30 décembre 2019. Des photographies prises par les gendarmes le jour du dépôt de la plainte de la victime et relayées par Médiapart font notamment montre "d'hématomes et de lésions" sur le corps, et le certificat médical des urgences témoigne de "stigmates, tant physiques que psychologiques". Des accusations de "violences volontaires" démenties par Jérôme Peyrat.

L'annonce de la candidature de Jérôme Peyrat avait de fait suscité des réactions indignées, aussi bien des militantes féministes que de l'opposition politique, dans les médias comme sur les réseaux sociaux.

Pourtant, le patron d'En Marche, Stanislas Guerini, n'a pas hésité à défendre la candidature de Jérôme Peyrat, avançant des arguments qui ont fait bondir sur FranceInfo ce 18 mai. "C'est un honnête homme. Je ne crois pas qu'il soit capable de violences sur les femmes". Il avait également appelé à "regarder les choses dans leur complexité".

Une sortie qui a créé l'indignation.

"C'est intenable...

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