En Caroline du Sud, on réfléchit à la peine de mort pour les femmes qui avortent

Derek French

Plus de huit mois après avoir prononcé l’abrogation du droit fédéral à l’avortement, les États-Unis ne semblent en aucun cas prêts à revenir sur cette décision. Pire encore, certains politiciens et législateurs font tout pour dissuader qui que ce soit de recourir à une IVG. En Caroline du Sud, rapporte Business Insider, un représentant républicain au Congrès local, Rob Harris, a déposé une proposition de loi visant à rendre l’avortement passible de la peine de mort. Rien que ça. Évidemment, le texte de loi ne dit pas les choses aussi explicitement. Il prévoit l’amendement de la constitution de l’État pour faire reconnaître qu’une “personne” en est une “à partir du moment de la fertilisation”.

Cela reviendrait à considérer un embryon ou un fœtus comme un individu à part entière. La proposition de loi prévoit également qu’un fœtus “agressé” ou “victime d’un homicide” bénéficie d’une “protection égale face aux lois de l’État”. Or, en Caroline du Sud, attenter à la vie d’un individu est passible de la peine de mort. Les femmes, qui avortent dans cet État de la côte Est des États-Unis, pourraient donc subir cette peine.

Cette proposition de loi intervient alors que la Caroline du Sud est actuellement en pleins débats houleux pour définir l’avenir du droit à l’avortement sur son sol. Comme le souligne le média WMBF, l’IVG y est aujourd’hui légale jusqu’à la vingtième semaine de grossesse, si elle est pratiquée par un·e professionnel·le de santé. La Cour suprême de l’État vient en effet (...)

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