Carrière, vie de famille, sexisme… deux sportives de haut niveau témoignent

Elles ont 20 ans d’écart et partagent la même passion pour le judo. Discussion entre deux générations de championnes avec Frédérique Jossinet et Romane Dicko.

Rien ne prédestinait Romane Dicko à devenir championne du monde de judo dans la catégorie des plus de 78 kilos, le 12 octobre dernier lors des mondiaux de judo. À 13 ans, elle découvre ce sport pendant les Jeux olympiques de Londres en 2012 et voit Audrey Tcheuméo décrocher la médaille de bronze. Poussée par son père, la jeune Romane Dicko se lance, « c’est comme ça que l’histoire a commencé », se rappelle-t-elle.

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Depuis, elle enchaîne les victoires, devient la plus jeune médaillée de l’équipe de France en 2021 lors des Jeux de Tokyo. Sept judokas françaises se sont illustrées lors de cette compétition qui a vu une bande de filles déterminées arriver sur le tatami.

Cette effervescence, Frédérique Jossinet ne l’a pas vécue comme Romane. « Quand j’ai commencé le judo, il n’y en avait pas beaucoup à la télévision, en tout cas beaucoup moins que maintenant », reconnaît-elle. Mais c’est aussi grâce à la télévision que Frédérique se prend de passion pour la discipline.

En 1992, Cécile Nowak, pionnière du judo féminin devient championne olympique à Barcelone. Un véritable rôle model pour Frédérique, « je voulais faire pareil, devenir championne olympique ». Vice-championne olympique, quatre fois médaillée mondiale, elle s’impose dans sa discipline avant de raccrocher en 2012.

Être une sportive de haut niveau et une femme

Mais être athlète de haut niveau...

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