Ce mannequin glamour aimerait que les femmes arrêtent de publier gratuitement des « photos de nus »

Image via Instagram/jasminshojaimodel
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Un mannequin glamour, qui pense que les réseaux sociaux détruisent l’industrie du sexe, a tenu à informer les femmes que leurs « photos de nus » font perdre de l’argent aux mannequins professionnelles.

Jasmin Shojai, qui vit en posant nue dans les magazines pour adultes, explique que les femmes qui publient gratuitement des photos sexy mettent à mal sa carrière.

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La femme de 23 ans a déclaré au Daily Mail Australia : « Si les hommes peuvent trouver des photos de filles sexy sur les réseaux sociaux, pourquoi continuer à sortir pour acheter des magazines de charme ? »

« Aujourd’hui, les femmes qui font des photos pour les magazines sont beaucoup moins payées qu’auparavant et doivent parfois le faire gratuitement », a-t-elle ajouté.

« Je ne suis pas là pour dire aux femmes ce qu’elles doivent faire, mais il faut qu’elles sachent qu’elles détruisent l’industrie. »

C’est un véritable piège pour la brune plantureuse, qui a admis devoir publier des photos d’elle en lingerie sur Instagram et Facebook afin de rester dans la course.

Superbe image par @vivek.dasgupta. Photographie publiée dans le numéro de Mai du magazine Lifestyle Plus.

« Ce qui est différent avec mes photos, c’est que je ne publie pas de nudité frontale totale, mais des clichés artistiques », a-t-elle déclaré. « Je ne parle pas du fait d’être nue sur un lit ou dans des draps, car cela reste de la nudité implicite. »

Jasmin Shojai affirme qu’avant, les mannequins de charme recevaient des milliers d’euros pour leurs photos, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

« De nos jours, beaucoup de personnes ont besoin de faire des économies, mais avec toutes ces femmes qui publient des photos d’elles nues, parfois même avec les jambes écartées, pourquoi les hommes continueraient-ils à sortir pour acheter des magazines de charme ? »

Le mannequin a terminé en déclarant que si les femmes non payées cessaient de publier des photos « sexualisées » en ligne, alors les professionnelles de l’industrie retrouveraient leur « précieux » statut.