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Charlotte Gainsbourg : « Quand je suis entrée en dépression, ma mère m'a beaucoup aidé »

L’actrice est bouleversante en mère dans « les Choses humaines », d’Yvan Attal, un film fort qui résonne avec l’actualité. Elle a aussi pris la caméra pour filmer sa mère dans « Jane par Charlotte », un échange intime et pudique. Sincère et douce, elle est plus attachante que jamais.

Aviez-vous lu le roman de Karine Tuil dont est adapté les Choses humaines ?
Charlotte Gainsbourg -
Oui, puis j’ai découvert l’adaptation qu’Yvan a écrite pendant le confinement, alors que j’étais à New York. Il m’a demandé si je voulais jouer la mère du personnage incarné par notre fils, Ben. Il a ensuite casté Suzanne Jouannet : elle était démente, et le rôle, celui de la victime, n’était pas facile.

Vous jouez une essayiste féministe, insultée lorsque son fils est accusé d’avoir violé une jeune femme...
Charlotte Gainsbourg - Cela soulève une question difficile : peut-on être autre chose qu’une mère ? Peut-on renier tout ce en quoi l’on croit par amour pour ses enfants ? Des sentiments très opposés se confrontent pour mon personnage, mais c’est la mère qui prend le dessus. Ce qui, évidemment, l’empêche d’exprimer sa parole de féministe, car elle sait qu’elle sera attaquée de tous les côtés. Cela ébranle ses convictions, comme sa vie de famille. Ce qu’elle vit est sans doute ce que redoutent le plus les mères : avoir un enfant qui n’aurait pas compris les codes. On espère tous les avoir éduqués le mieux possible, dans le respect de l’autre.

Le film interroge sur la zone grise, la notion de consentement...
Charlotte Gainsbourg - Ce garcon est-il coupable ou innocent ? La jeune femme est-elle victime ou veut-elle se venger ? Le film pose de nombreuses questions :...

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VIDÉO - La Minute de Charlotte Gainsbourg : carrière, vie amoureuse, anecdotes... :

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