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"Chicken for KFC" : le soutien de la communauté LGBT+ à la Palestine est-il vraiment contradictoire ?

Alfo Medeiros

"LGBT pour le Hamas, cherchez l'erreur !" au Point, "LGBT pro-Hamas : autant dire 'les dindes votent pour Noël'" à Marianne… Les formules cyniques n'ont pas manqué ces dernières semaines pour apostropher la communauté LGBT+ sur son soutien au peuple palestinien, sous le coup des bombardements de l'armée israélienne depuis les attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Dans les médias et sur les réseaux sociaux, ce soutien est caricaturé, réduit à l'image d'un poulet qui défendrait KFC - "Chicken for KFC". Comprendre : soutenir le peuple palestinien, ce serait pour la communauté LGBT+ faire la même chose qu'une victime qui soutient son agresseur. Dans son canal Instagram, le compte féministe Mécréantes témoigne recevoir des menaces du genre : "Faudra pas venir te plaindre quand tu te feras tuer/violer/mutiler par des musulmans." Derrière, l'idée binaire selon laquelle la Palestine serait du côté des homophobes, et Israël dans le camp des progressistes.

De son côté, le compte Le coin des LGBT+ dénonce ces critiques sur Twitter : "Les gens qui sortent 'la Palestine respecte pas les LGBT alors je soutiens Israël', assumez que vous êtes juste raciste et pour la colonisation".

Cette idée manichéenne qui oppose en miroir une Palestine homophobe et un État d'Israël gayfriendly ne sort pas de nulle part. Elle est le résultat d'une stratégie politique qui a consisté pour Israël à se peindre une façade aux couleurs de l'arc-en-ciel depuis une quinzaine d'années. Jean Stern, journaliste fondateur (...)

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