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Le Chili met fin à une discrimination envers les femmes divorcées

Le Parlement chilien a abrogé, mardi, le texte de loi obligeant les chiliennes à attendre 270 jours avant de pouvoir se remarier après leur divorce ou le décès de leur époux. Une vieille disposition qui visait à dissiper tout doute sur la paternité d’éventuels enfants.

C’est la fin d’une discrimination ancienne pour les femmes chiliennes. Le Chili a approuvé mardi, une loi mettant fin au délai de viduité qui contraignait les femmes à attendre neuf mois, soit la durée d’une grossesse éventuelle, avant de pouvoir se remarier après un divorce ou un veuvage. Cette nouvelle loi, qui vient modifier le code civil, a été approuvée mardi soir par les députés. Elle doit encore être promulguée par le président conservateur Sebastian Piñera mais comme le rapporte « Le Figaro », la ministre de la Condition féminine, Monica Zalaquett s’est réjouie de cette avancée. « Cette loi met fin à une des discriminations les plus injustes du code civil. Les femmes se trouvaient sous le sceau de la suspicion », a-t-elle déclaré.

Au Chili, le droit au divorce est un acquis récent. Après dix ans de discussions, le pays a autorisé le divorce aux couples mariés en 2004. Une avancée importante pour les femmes, qui reste malgré tout timide puisque selon le texte, il est nécessaire de prouver une faute pour obtenir l'autorisation de divorcer comme c’était le cas en France jusqu’en 1975. Par ailleurs au Chili, la procédure est tellement coûteuse que de nombreuses femmes ne peuvent y avoir accès.

Et en France ?

Beaucoup de pays occidentaux ont eu par le passé le même type de loi. En France, le délai de viduité courait même plus longtemps, puisque les femmes devaient attendre 300 jours. Il a fallu attendre 2004 pour...

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