La Ciivise propose 5 mesures concrètes pour lutter contre les violences sexuelles faites aux enfants

Dans un rapport attendu mercredi, la Commission Inceste, appelle les pouvoirs publics à adopter cinq mesures d’urgence pour mieux protéger et prendre en charge les enfants victimes de violences sexuelles.

Un an après le lancement de son appel à témoignages, la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (Ciivise) veut porter la voix des 16 000 victimes de violences sexuelles dans l’enfance qui lui ont confié leur traumatisme. Cette Commission, composée de 25 experts de divers horizons (pédiatrie, psychiatrie, gendarmerie, avocat…) veut dresser le bilan des conséquences traumatiques que ces violences vécues dans l’enfance ont provoquées sur les adultes d’aujourd’hui, sur leur santé physique et psychique, dans leur vie affective, sexuelle, professionnelle.

Mais elle appelle aussi les pouvoirs publics à passer à l’action, en adoptant cinq mesures : repérage systématique, création d’une cellule de soutien pour les professionnels, moyens renforcés pour lutter contre la cyber-pédocriminalité, lancement d’une grande campagne nationale, remboursement des soins spécialisés en psycho-trauma.

« Les débats sur le vote du budget 2023 vont s’ouvrir, c’est le moment de mettre en avant cinq de nos préconisations. Nous les avons traduites en mesures réalistes et réalisables afin que les parlementaires s’en saisissent », explique le juge Édouard Durand, coprésident de la Ciivise, dans le « Journal du Dimanche » du 18 septembre. « Ces 160 000 enfants victimes chaque année, il faut aller les chercher avant leurs 44 ans, âge moyen de nos témoins », plaide-t-il.

Repérage systématique

Infirmières...

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