Colère : comment la rendre constructive (et quelles sont les erreurs à éviter)

Dans l'imaginaire collectif, "se mettre en colère" fait courir des risques : perdre le contrôle de soi, blesser l'autre, être rejeté... Résultat, on préfère (tenter de) se taire. Pourtant, "la colère est une émotion saine, affirme Monique de Kermadec, psychologue clinicienne et psychanalyste. C'est l'expression du rejet d'une situation, assorti d'un désir de reprise de contrôle sur une relation ou un événement devenus insupportables." En d'autres mots : la colère permet de poser (ou de réaffirmer) les limites nécessaires au respect de soi. Un outil puissant, qu'il faut toutefois apprendre à gérer pour qu'il ne devienne pas destructeur. Mode d'emploi.

Hyper-contrôlée, votre colère n'en est pas moins impressionnante : vous vous transformez en un bloc de glace au regard meurtrier. Sans jamais hausser la voix, vous avez le don de décocher des flèches cinglantes qui frappent en plein cœur vos interlocuteurs.

Comment la rendre constructive ? En laissant de la place à votre interlocuteur. "La plupart du temps, les personnes qui entrent dans une colère froide ont déjà pris leur décision, remarque Monique de Kermadec. Elles sont implacables et ne cherchent pas à résoudre le cœur du conflit." Au risque de détruire définitivement la relation avec l'autre... Appliquez-vous à rester ouvert aux réponses de votre interlocuteur en ponctuant votre discours de questions simples : "Qu'est-ce que tu en penses ? Comprends-tu pourquoi je suis en colère ? Que ferais-tu à ma place ?".

L'erreur à éviter. (...)

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