Complémentaire santé : 6 choses à savoir pour bien la choisir

Trop injuste ! À la retraite, les seniors voient le coût de leur complémentaire santé monter en flèche – en moyenne de 30 % entre 60 et 75 ans – alors que c’est moment où leur employeur arrête de prendre en charge une part des cotisations. Seule consolation ? Les assureurs se livrent une concurrence féroce pour les séduire. Il n’est d’ailleurs pas facile de s’y retrouver et de dénicher une assurance santé adaptée sans se ruiner, car les contrats et les options ne sont pas toujours clairs. Sachez d’abord que 90 % des mutuelles (et environ la moitié des acteurs privés) n’imposent plus d’âge limite de souscription et que, lorsqu’elle existe toujours, elle est souvent fixée à 75 ou 80 ans. Après 60 ans, on peut donc encore se tromper et changer de crèmerie au gré de son budget et de sa forme. « Depuis le 1er décembre 2020, on peut même le faire à tout moment après le premier anniversaire du contrat (y compris si on est gravement malade) sans paperasse ni recommandé : le nouvel assureur s’occupe de tout », s’enthousiasme Olivier Moustacakis, cofondateur d’Assurland.com.

« La réglementation sur les contrats responsables (soit la quasi-totalité des complémentaires) interdit tout questionnaire médical avant la souscription. Du coup, les assureurs ne peuvent se baser que sur l’âge pour fixer les prix », précise Olivier Mous­tacakis. Résultat ? À 65 ans, on paie en moyenne trois fois plus cher qu’à 20 ans. Selon Meilleurtaux.com, un couple de retraités s’acquittait ainsi l’année dernière (...)

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