Condamnée à de la prison en Russie, une Pussy Riot raconte son évasion rocambolesque
Maria Alekhina, militante féministe opposée à Vladimir Poutine, a détaillé au New York Times son évasion de Russie, où elle devait purger une peine de vingt-et-un jours de prison ferme.
« C’était un imprévisible doigt d’honneur », mais surtout une astucieuse évasion au nez et à la barbe des autorités russes, qu’elle a effectuée à la mi-avril. Maria Alekhina, activiste féministe de 33 ans et membre des Pussy Riot, raconte au « New York Times » la fuite de l’appartement moscovite de son amie dans lequel elle était assignée à résidence.
Pour quitter l’appartement sous les yeux même des policiers qui le surveillaient étroitement, la militante féministe a opté pour une méthode assez rudimentaire : se faire passer pour quelqu’un d’autre. Et qui mieux que les livreuses de repas, habituées à entrer et sortir sans cesse des immeubles, pour tromper la vigilance des autorités ? « Un moyen facile de contourner les flics postés à votre porte », a tweeté sa compagne Lucy Shtein, accompagnant son message d’une série de clichés de Maria Alekhina vêtue du sac à dos carré et manteau verts signés du groupe « delivery club ».
легкий способ пройти мимо ментов у твоего подъезда pic.twitter.com/45xentHNNT
— штейн (@lcshtn) May 10, 2022
« Je ne comprends toujours pas vraiment comment j’ai fait »
Après un long périple effectué sur les routes à la recherche de l’exil, c’est dans un petit studio à Vilnius (Lituanie) que l’activiste russe a finalement trouvé refuge. À la sortie de l’appartement, prenant bien soin de laisser son téléphone portable pour éviter la...
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