Confronté à de nouvelles manifestations et acculé économiquement, le régime syrien "joue la montre"

© Suwayda 24 via AP

La province de Soueïda, fief de la minorité druze, sous contrôle du régime syrien, est le théâtre de manifestations depuis la mi-août. Face au spectre d’une contagion au reste du pays d’une contestation nourrie au départ par la hausse vertigineuse du coût de la vie, mais qui a pris un tournant politique contre le pouvoir, le régime semble parier sur le temps. Espérant notamment que Moscou et Téhéran continueront à le soutenir.

Les manifestants, qui en sont maintenant à leur troisième semaine de mobilisation dans les provinces de Daraa et de Soueïda, dans le sud de la Syrie, ne décolèrent pas contre le régime de Damas. Mobilisés au départ contre la situation économique, ils visent aussi dans leurs slogans le président Bachar al-Assad, accusé de vendre les ressources du pays à des puissances étrangères, notamment celles à qui il doit sa survie : la Russie et l'Iran.

Au fil des semaines, les revendications des protestataires n’ont cessé d’évoluer, dénonçant ce qu'ils appellent la "République du Captagon", en référence à la drogue de synthèse produite localement par des proches du pouvoir, et réclamant, comme lors du soulèvement de 2011, la chute du régime.


Lire la suite sur FRANCE 24

Lire aussi:
Des manifestations contre Bachar al-Assad reprennent dans le sud de la Syrie
Dans le sud de la Syrie, la crise économique fait monter la colère des manifestants anti-régime