Mis en place dans certaines entreprises et administrations comme dans la ville de Saint-Ouen et adopté depuis décembre dernier en Espagne, le congé menstruel pourrait bientôt devenir une réalité dans toute la France. En effet, ce vendredi 26 mai, trois députés écologistes — Sandrine Rousseau (Paris), Sébastien Peytavie (Dordogne) et Marie-Charlotte Garin (Rhône) — vont déposer à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour instaurer un congé qui pourra aller jusqu’à treize jours ouvrés par an, rapporte le Huffington Post. Le 10 mai dernier, des députés socialistes avaient déjà déposé une autre proposition allant dans ce sens.

“On ne peut pas en rester à des initiatives individuelles, il faut que ce dispositif puisse se généraliser pour toutes les femmes qui en ont besoin”, a déclaré le député écologiste Sébastien Peytavie à l’AFP en avril dernier. Dans ce projet de loi qui entrerait dans le Code du travail, les députés souhaitent donc mettre en place “un arrêt de travail, cumulable avec le télétravail, pour menstruations incapacitantes”. Renouvelable chaque année ou plus fréquemment pour les cas les plus graves comme l’endométriose, celui-ci sera accessible grâce à un certificat médical délivré par un médecin généraliste, un spécialiste, une sage-femme ou un médecin du travail.

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Comme l’explique (...)

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