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Quelle contraception choisir à 50 ans, à l'approche de la ménopause ?

Bien qu’il soit faible, le risque de grossesse en période de préménopause n’est pas nul. Entre 40 et 50 ans, la contraception reste donc indispensable pour mener une sexualité sans inquiétude. Lors des visites annuelles chez le gynécologue, ce dernier peut ou non vous recommander un réajustement de votre moyen de contraception à l’approche de la ménopause. "Le dialogue entre le praticien et la patiente est primordial. La stratégie contraceptive peut être réajustée en fonction des besoins et de l’âge", explique la Dre Brigitte Raccah-Tebeka, gynécologue et endocrinologue.

Après 40 ans, les facteurs de risques cardiovasculaires comme l’hypertension, l’hypercholestérolémie, le diabète ou encore le surpoids sont plus fréquents chez les femmes. La prise d’œstro-progestatifs, comme la pilule classique, les anneaux ou les patchs contraceptifs, peut favoriser ces pathologies et n’est donc, le plus souvent, pas recommandée. "On pourra occasionnellement proposer des contraceptions œstro-progestatifs aux femmes qui ne présentent aucun facteur ni antécédent cardiovasculaire ou veineux. C’est le cas pour les femmes qui ne fument pas, qui ont un poids normal et qui n’ont pas d’antécédent personnel ni familial sur le plan cardiovasculaire moyennant une surveillance rigoureuse", précise Brigitte Raccah-Tebeka. Les œstroprogestatifs ont alors un avantage : diminuer les effets parfois déjà présents de la ménopause, comme les bouffées de chaleur.

Les moyens de contraception ne contenant que des progestatifs, (...)

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