Contre la dépression, faut-il limiter les aliments ultra-transformés ?
Pour avoir le moral, surveillez (aussi) le contenu de votre assiette. Si l’effet de la malbouffe était déjà bien connu sur la santé cardiaque et l’apparition de certaines maladies, elle pourrait également impacter le moral. Selon une étude relayée par le Daily Mail, la consommation d’aliments ultra-transformés pourrait augmenter le risque de dépression.
Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs brésiliens ont interrogé les habitudes alimentaires et la santé mentale des étudiants. Précisément, les scientifiques ont constaté que les niveaux de dépression étaient environ 80 % plus élevés chez les adeptes d’aliments ultra-transformés (gâteaux, plats préparés, chips, etc.). "Une consommation élevée d’aliments ultra-transformés est un facteur de risque d’incidence de la dépression chez les adultes brésiliens ayant un niveau d’éducation élevé", notent les auteurs de cette étude. Ces conclusions ont été publiées dans le Journal of Affective Disorders.
Des résultats contestés
Mais, comme le souligne le Daily Mail, de nombreux experts estiment qu’il est difficile d’établir un lien entre cette habitude alimentaire et l’apparition de dépression. "Beaucoup des aliments rapportés dans cette étude sont associés à la dépression et ne sont pas considérés comme des composants réguliers d’une alimentation saine. Il se pourrait que des facteurs liés à la dépression conduisent également un individu à ne pas suivre un régime alimentaire...