La coquille Saint-Jacques : de la mer à l’assiette

En baie de Saint-Malo, embarquement immédiat pour découvrir la coquille Saint-Jacques de plongée avec les pêcheurs de Welga. Puis place à la dégustation avec Romain Roullier, chef du restaurant Ar Iniz, qui la décline avec brio et originalité.

Ouais le gars !

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui dicte l’heure du réveil à l’équipe de Welga, clin d’œil à « Ouais le gars », le cri de ralliement lorsque les bateaux se croisent. Une heure qui diffère chaque jour, au rythme des marées et de la météo. Julien, l’ancien éducateur sportif, et Pierre, le professeur de kitesurf, tous deux passionnés de fonds marins, se sont rencontrés minots sur les bancs de l’école. Ils ont eu envie de transformer leur passion en gagne-pain et ont lancé leur entreprise en mai 2020, malgré la pandémie, dotés d’un espoir XXL pour des lendemains meilleurs. Gaëtan a été embauché dans la foulée.

Le grand bleu

A tour de rôle, Julien, Pierre et Gaëtan vont plonger. « On attend toujours la marée basse pour que l’espace entre la surface et le fond soit à son minimum. » Cela permet de demeurer sous l’eau plus longtemps. « On reste entre 1h30 et 2h30 par jour à 10 ou 20 mètres de profondeur. » Ce qui exige de réelles conditions physiques. « Moins on passe de temps au fond, mieux c’est pour l’organisme. » Résultat : une moyenne de 200 kg de coquilles par session, en deçà du plafond autorisé, « qui est de 300 kg, mais on ne l’atteint jamais, faute de temps ou de besoin. On est bien loin de la limite fixée pour la pêche à la drague, à savoir 1 tonne par jour et par navire ».

Pratiques vertueuses

« Chasser la coquille en...

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