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Coronavirus, la revanche de Roselyne Bachelot : elle se confie à ELLE

En 2009, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait subi des attaques tous azimuts pour sa gestion jugée trop zélée de l'épidémie de grippe H1N1. La crise actuelle semble lui donner raison. Retour sur une réhabilitation.

L'histoire ne manque pas de sel. En ces temps de crise coronavirale, d'épidémie globalisée, d'envie d'étriller toute personnalité politique responsable des carences du moment (masques, respirateurs et autres lits de réanimation), d'occire en pensée ceux qui ont jeté aux orties l'adage selon lequel il vaut mieux prévenir (quoi qu'il en coûte) que guérir (ce que l'on peut), il est une figure sortie de l'ancien monde que des nuées de commentateurs jadis courroucés se sont mis à encenser. Roulement de tambours pour accueillir l'égérie collatérale du Covid-19, Mme Roselyne Bachelot. C'est elle, la madone de la précaution, martyre de la grippe aviaire, avec ses éternels tailleurs fleuris de broches scintillantes. La ministre de la Santé de François Fillon, clouée au pilori en 2009 pour sa gestion de la crise du H1N1 à une époque pas si lointaine où opinion et opposition reprochaient à leurs dirigeants d'en avoir trop fait. Oui, trop. Trop de masques chirurgicaux (un milliard), trop de masques FFP2 dont la France est désormais tristement familière (700 millions), trop de vaccins (94 millions de doses commandées), tout cela pour prévenir une épidémie de grippe qui n'aura fait « que » – pardon du peu – 100 000 morts dans le monde.

Droite dans ses trotteurs, elle n'a jamais rejeté la responsabilité de ces centaines de millions d'euros dépensés pour parer un mal qui n'a finalement pas décimé la France. Pas de petite patate chaude refilée...

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