Corse : nouvelles interpellations dans les milieux nationalistes

Les nationalistes ont été placés en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (photo d'illustration).  - Credit:Florent Selvini / MAXPPP / PHOTOPQR/CORSE MATIN/MAXPPP
Les nationalistes ont été placés en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (photo d'illustration). - Credit:Florent Selvini / MAXPPP / PHOTOPQR/CORSE MATIN/MAXPPP

Au lendemain du report d'une visite du ministre de l'Intérieur en Corse, huit personnes, dont Charles Pieri, 72 ans, figure nationaliste suspectée d'avoir dirigé un temps le FLNC, ont été arrêtées tôt dans la matinée, selon des sources judiciaires et proches de l'enquête. Sulidarita, association de défense des prisonniers dits « politiques », a indiqué à l'AFP que le fils et le petit-fils de Charles Pieri figuraient également au nombre des interpellés.

Tous étaient en cours de transfert vers Paris dans l'après-midi, pour être placés en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste (Sdat), selon une source proche de l'enquête.

« Le retour d'une répression aveugle »

Sulidarita a appelé sur les réseaux sociaux à un « rassemblement immédiat » à l'aéroport de Bastia et à 18 heures devant le commissariat de la ville. « L'appareil d'État français poursuit sa politique répressive à l'encontre de Corsica Libera. Ce (lundi) matin, de nombreuses interpellations visant des militants et responsables de notre parti sont en cours. Nous exigeons leur libération immédiate », a dénoncé sur Twitter le parti indépendantiste. « Que l'État français ne s'y trompe pas, le retour d'une répression aveugle ne nous détournera jamais de notre combat », a ajouté le parti de Jean-Guy Talamoni, ex-président de l'Assemblée de Corse, indiquant que ses locaux à Bastia avaient été perquisitionnés.

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