Coupe du monde de rugby : la Fédération française retrouve le sourire
Avec des stades quasiment pleins dans les dix villes accueillant les matches de la Coupe du monde, les instances du rugby français peuvent se frotter les mains. Elles espèrent que cette dixième édition sera un succès financier et populaire qui tournera la page d'une année très mouvementée, avec notamment le départ forcé de Bernard Laporte, condamné pour corruption.
À peine installé dans ses fonctions de président de la Fédération française de rugby, Florian Grill a rapidement endossé un nouveau costume, celui de pompier. "Nous essayons d'éteindre les incendies", a-t-il déclaré le 19 août, après avoir pris connaissance tardivement des prétentions financières de l’Australie pour disputer un match de préparation au Stade de France. Les Australiens venaient alors de rappeler qu’en vertu d’un "accord oral" avec l’ancienne direction de la FFR, ils s’attendaient à une importante rétribution qui n’avait pas été budgétée.
Le nouveau patron du rugby français a qualifié cette découverte de "nouvelle mauvaise surprise" qui allait venir peser sur une situation financière déjà difficile. "Notre déficit est estimé à 20 millions d’euros alors qu’on nous avait parlé de 9 puis 13", a précisé Florian Grill, contraint de cohabiter depuis son élection, le 14 juin, au sein du Comité directeur de la fédération avec plusieurs membres de l’ancienne équipe dirigeante.
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