Coupe du Monde de rugby : France - Nouvelle-Zélande sous l’oeil de Michel Platini et Serge Blanco

DOMINIQUE FAGET / AFP

Leur rapport au Stade de France ? Pour le moins original. Platini n’y avait pas mis les pieds depuis le printemps 2006 pour la finale de Ligue des Champions entre le Barca et Arsenal. Il avait depuis refusé toutes les invitations. Il en veut toujours à la FFF de ne pas l’avoir soutenu quand il a été emporté par les affaires de la FIFA. Le plus fort, c’est que l’enceinte de Saint- Denis a failli porter son nom. Mais il a refusé net : « De mon vivant, jamais ! » Finalement, c’est lui- même qui a proposé l’appellation de « Stade de France » et il a été écouté.

Blanco, lui, et on l’oublie trop souvent, a été le premier buteur du Stade de France. C’était le 19 novembre 1997 pour un match amical, et de test grandeur nature, entre le Variétés CF et les bâtisseurs- ouvriers de l’enceinte. Dès le début du match, il avait allumé une frappe en lucarne. Parmi ses équipiers, Alain Giresse, Jean Tigana, Platini n’avait pu y participer, blessé à un genou. Vendredi soir, donc, les deux ont dégusté le spectacle. « Volontairement, dit Blanco, nous avons évité la tribune présidentielle, trop de mains à serrer... » Platini ajoute : « Nous étions là pour le plaisir, avec le peuple, avec des anciens équipiers de Serge, Dubroca, Champ, Berbizier, vainqueurs du Grand Chelem 1987, et finalistes de la Coupe du monde... »

C’est Serge qui a invité Michel : « Dès l’instant du tirage au sort, Serge m’ a dit que je pouvais pas manquer cette entrée en matière contre les Blacks. Je me suis laissé faire,...


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