Et si couper nos cheveux pouvait aider à dépolluer les océans ?
Dans une démarche éco-responsable, de plus en plus d’entreprises recyclent les cheveux coupés afin d’en faire des coussins pour nettoyer les océans. Zoom sur cette initiative.
Ce jeudi 8 juin marque la Journée mondiale des océans. L’occasion de mettre en avant les démarches éco-reponsables dans le monde de la beauté, comme celle de l’entreprise Capillum, pionnière dans le domaine du recyclage de cheveux. Fruit du travail de Clément Baldellou et James Taylor, elle propose aux salons de coiffure adhérents de conserver les cheveux des clients dans un sac approprié, une fois coupés. Ils vont ensuite être récupérés et valorisés dans trois domaines : l’agriculture, la recherche médicale et la dépollutions des sols et des eaux. En effet, nos crinières ont une capacité d’absorption naturelle des hydrocarbures, en faisant ainsi de véritable alliées dans la lutte contre la pollution. Cette caractéristique leur permet d’aider à nettoyer les eaux des océans, sites et sols pollués. Ainsi, Capillum se sert des cheveux récoltés pour fabriquer des coussins absorbants destinés à la dépollution des océans et des tapis de paillage pour soutenir l’agriculture française.
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Pour rappel, les hydrocarbures sont des composés comme le pétrole ou l’essence. Peu solubles, ils vont se déposer en paquets sur l’eau et flotter à la surface. S’il y a une tempête, ils peuvent couler dans les fonds marins et faire suffoquer les écosystèmes. Des systèmes comme les coussins absorbants dans les océans sont donc indispensables aujourd’hui.
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