Peut-on vraiment devenir accro au sport ?
Si vous avez une trentaine d'années (ou plus), il y a des chances pour que votre entourage compte au moins un coureur passionné qui enchaîne les semi-marathons, les marathons ou les courses en pleine nature (trail). Vous avez l'impression que cette personne passe la majorité de sa vie à courir et le reste du temps à parler de cette passion à tout bout de champ. Selon vous, cela ne fait aucun doute : elle est complètement accro et a besoin de sa dose sous peine de trembler tel un toxicomane. Mais peut-on vraiment devenir accro à un sport ? C'est la question que s'est posée Nicolas Moreau. Ce sociologue installé au Canada est lui-même un coureur très régulier. Pour mener son étude, publiée dans la revue Social Science & Medecine, il a analysé plus de 300 articles scientifiques et a passé de nombreuses heures en compagnie de 17 sportifs qui se définissent comme "étant dépendant".
Interrogé sur RunWise, une passionnante chaîne YouTube spécialisée dans la course à pied, Nicolas Moreau rappelle qu'il existe, en psychologie, différents critères pour mesurer l'addiction. Ceux-ci permettent ensuite de se situer sur une "échelle d'addiction". "Il y a d'abord la tolérance : en sport cela concerne la nécessité d'augmenter la quantité d'exercices pour obtenir l'effet désiré, comme un shoot d'endorphines par exemple [appelées hormones du bonheur et sécrétées "grâce" au sport N.D.L.R]. Vient ensuite le retrait soit le fait de se sevrer du sport : est-ce que ça nous rend fatigué, anxieux, dépressif ?" (...)
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