Covid-19 : les actes anti-LGBT commis dans le privé sont en hausse

Souvent plus nombreux dans l’espace public, les actes LGBTphobes sont en baisse cette année, mais en augmentation dans le cadre familial ou dans le voisinage.

Ce lundi 17 mai, à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre les LGBTphobies, l’association SOS Homophobie a dévoilé ses dernières conclusions. Dans son rapport basé sur 1 815 témoignages reçus entre le 1er et le 31 décembre 2020 sur sa ligne d’écoute, SOS Homophobie note une baisse des signalements d’agressions, d’insultes ou encore de rejets dans l’espace public. L'association a donc reçu 1 815 témoignages de personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, intersexes) l'année dernière, contre 2 396 en 2019. « Pour la première fois depuis 2015, le nombre d’appels sur les numéros d’urgence a baissé en 2020 », notent ainsi les auteurs du rapport. En 2020, les services de police et de gendarmerie nationale ont quant à eux enregistré 1 590 victimes de crimes ou de délits « anti-LGBT » en France métropolitaine.

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SOS Homophobie indique cependant une hausse significative des actes anti-LGBT dans les sphères privées. « Cette pandémie a, en tout état de cause, modifié la répartition des contextes dans lesquels se sont concentrées les haines LGBTIphobes, explique l’association. Ainsi, les proportions des signalements dans le cadre du voisinage et dans celui de la famille/entourage proche se sont considérablement accrues. » Du fait du confinement,...

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