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Covid-19 : l’immunité collective, utopique ou possible ?

Les réinfections après une première contamination et les infections après la vaccination sont devenues fréquentes. Faut-il s’en inquiéter ? Bilan de la situation.

Les personnes infectées une ou plusieurs fois de suite ou l’ayant été malgré les vaccins courent désormais les rues. La fréquence de ce scénario sème le doute quant à la possibilité par un moyen ou un autre d’être durablement immunisé contre le Sars-CoV-2. Pour couronner le tout, la pandémie semble repartir malgré l’approche de l’été . Au 7 juin, en France, le nombre moyen de nouveaux cas positifs quotidiens (22 842) était en augmentation de 27,1 % (source : gouvernement.fr). Une tendance itérative depuis fin mai. Elle laisse augurer des vagues de pics. Les sous-variants d’Omicron mènent la danse. Après BA.1, c’est BA.2 qui est devenu majoritaire chez nous (plus de 94 % des cas) ; mais il sera bientôt détrôné par ses cousins, les variants BA.4 et BA.5, qui se propagent plus vite que lui. Décortiquons cette situation.

Les infections après la vaccination

Elles ne sont pas dues à une couverture vaccinale insuffisante : 84 % des Français, âgés de 12 ans ou plus, ont été entièrement vaccinés (solidarites-sante.gouv.fr) et à des taux élevés pour certaines tranches d’âge (92 % à 94 % des 60-69 ans, 100 % des 70-74 ans). Un tel niveau devrait assurer une immunisation collective. Il n’en est rien. Car, quel que soit le vaccin utilisé, la protection s’estompe en six mois. Autre raison : la rapidité d’apparition des nouveaux variants qui, en mutant de façon toujours plus accélérée, changent constamment leur apparence pour échapper à nos défenses immunitaires. Ils ont gagné en transmissibilité mais pas en sévérité. La forme clinique de l’infection est souvent marquée pendant 48 à 72 heures par des symptômes désagréables proches d’un gros rhume, pouvant combiner toux, fièvre, maux de tête, gorge douloureuse, écoulement nasal,(...)


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