La France a enregistré jeudi son premier cas du nouveau variant Omicron BA.2.86. Selon les informations révélées vendredi par Le Parisien, le prélèvement positif, soumis à une analyse complète du génome ou séquençage, remonte au 21 août. Ce test avait été effectué dans le département de l'Aube, dans la région Grand Est. Le cas a été officiellement répertorié dans la base de données internationale Gisaid, utilisée par des scientifiques du monde entier. Ainsi, l'Hexagone rejoint la liste d'une quinzaine de pays, comprenant entre autres les États-Unis et la Suède, ayant déjà identifié au moins un cas de ce variant, placé « sous surveillance » par l'Organisation mondiale de la santé.

Lors de la réunion des ministres de la Santé du G20 en Inde, qui s'est tenue le 18 août dernier, le directeur général de l'OMS avait informé que l'organisation surveillait de près ce variant surnommé « Pirola », soulignant l'importance pour tous les pays de maintenir leur vigilance à son égard. Ce sous-variant d'Omicron se distingue des souches actuellement dominantes par une trentaine de mutations significatives. Il est considéré comme un « super mutant » et les mutations plurielles de sa protéine Spike sont soupçonnées d'influencer les réponses immunitaires du corps humain.

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Sa dangerosité reste hypothétique

D'après un article publié dans le Journal of Medical Virology, rédigé par Massimo Ciccozzi,...

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