Covid-19 : le porte-parole des pompiers menacé de mort après s’être opposé à la réintégration des non-vaccinés

Éric Brocardi a assuré être victime de menaces de mort pour son opposition répétée à la réintégration des pompiers non-vaccinés, suspendus de leurs fonctions depuis octobre 2021.

Éric Brocardi, le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers (FNSPF), a assuré à l’AFP faire l’objet « depuis mardi [16 août] » de menaces de mort. Interrogé « la semaine passée sur un plateau de télévision », il avait déploré le manque de soldats du feu tout en s’opposant à la réintégration des pompiers non-vaccinés.

D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, la France comptait plus de 250 000 sapeurs-pompiers, parmi lesquels 41 800 pompiers professionnels, en décembre 2020. L’obligation vaccinale sous peine de suspension, mise en place en octobre 2021 pour certains corps de métiers, a entraîné la suspension de 200 professionnels et 5 000 sapeurs-pompiers volontaires.

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Selon Éric Brocardi, leur réintégration n'est pas la solution pour répondre à la crise du personnel. « Le manque de personnel existait déjà avant la crise Covid. Il faut recruter massivement et créer une envie de devenir pompier volontaire. Nous aurions les mêmes lacunes si demain ces pompiers étaient réintégrés », faisait-il valoir en fin juillet au magazine « Marianne ».

« Plusieurs dépôts de plainte sont en cours »

Éric Brocardi a assuré à l’AFP que « plusieurs dépôts de plainte sont en cours » contre les auteurs des « menaces directes » dont il fait l’objet. Le président de...

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