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Covid long : un nouveau facteur qui pourrait en prédire les risques a été découvert

Des chercheurs américains ont découvert que les personnes souffrant de Covid long ont des niveaux plus faibles de cortisol, l’hormone du stress.

Une nouvelle étude sur le Covid long confirme une hypothèse soulevée il y a quelques mois : les niveaux de cortisol, connue comme l’hormone du stress, sont plus faibles chez les personnes qui souffrent de ce syndrome encore méconnu. Des chercheurs américains de la Yale School of Medicine et de l’Icahn School of Medicine à New York ont analysé le sang de 215 personnes, dont 99 touchées par un Covid long. Ils ont comparé les résultats de ces derniers avec ceux de personnes saines n’ayant jamais contracté le virus, ou ayant guéri de ce dernier.

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Les auteurs de l’étude, publiée le 10 août dernier sur la plateforme MedRxiv, ont découvert cette différence frappante, et vraiment « intéressante » d’après la professeure Akiko Iwasaki, co-autrice de l’étude. Sur Twitter, elle a commenté ces résultats, puis a fait référence à une étude publiée en janvier, qui présentant des résultats similaires concernant le cortisol, chez des personnes souffrant de Covid long avec « des symptômes respiratoires viraux deux ou trois mois après le Covid-19 ». Puis a conclu que « cela laisse entendre qu’il y a un hypocortisolisme chronique dans le Covid long ». Couplé avec des niveaux plus élevés des protéines IL-8 et galectin-1, cet hypocortisolisme pourrait aider à détecter le Covid long.

Cortisol levels in circulation were about half of the...

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