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Crédit immobilier : surmonter les obstacles consécutifs à la crise sanitaire

Pour mettre les banques en confiance, il faut muscler son dossier de demande de prêt.

Les établissements bancaires hésitent à financer les projets des emprunteurs travaillant dans les secteurs affectés par la crise sanitaire. Pour mettre toutes les chances de son côté, un apport personnel substantiel, une capacité d’épargne et un compte bien tenu sont des atouts indéniables. Les conseils de Cécile Roquelaure, directrice des études du courtier en crédit immobilier Empruntis.

Paris Match. Comment les banques ont-elles réagi à la pandémie ?
Cécile Roquelaure. Fin 2020, si vous exerciez votre activité dans l’un des secteurs mis à l’arrêt pendant la crise sanitaire, financer votre projet immobilier était impossible. Même chose en activité partielle : sa seule mention sur votre bulletin de salaire était un point de blocage presque insurmontable.

Est-ce plus facile aujourd’hui ?
L’étau s’est desserré. Mais la situation est à géométrie variable, selon les banques et les régions. Le degré de connaissance qu’a votre interlocuteur de votre secteur d’activité joue énormément. Le fait de travailler dans l’aéronautique n’est plus un sujet de préoccupation pour les banques. Inversement, un conseiller ne connaissant rien du secteur de l’événementiel ou de la restauration aura tendance à être méfiant et à ne pas souhaiter vous financer.

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La crise a créé un contexte anxiogène pour les banquiers, qui prendront un risque sur vingt ou vingt-cinq ans.

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Même pour les chefs d’entreprise ou les travailleurs indépendants ?
Les banques demandent aux travailleurs non salariés leurs trois derniers bilans, dont celui de 2020. Il faut leur expliquer ce qui s’est passé l’année dernière et pourquoi et comment cela ne se reproduira pas en 2021, sachant qu’elles apprécient les profils dont elles peuvent récupérer la totalité de la(...)


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